Ernesto Fera s’est soumis au polygraphe
TVA Nouvelles
Alors qu’il était déjà le principal suspect du meurtre de son épouse en 2004, Ernesto Fera avait accepté de se soumettre à un test polygraphique quelques semaines après le drame afin de prouver qu’il n’avait «rien à faire là-dedans». Il disait même qu’un voleur s’était trompé de maison.
«Concernant Nadia Panarello, l’avez-vous tuée?» demande le polygraphiste Alain Turbine à Ernesto Fera, dans un enregistrement datant du 25 mai 2004 à 11h42, dont Le Journal a obtenu copie.
«Non!» répond du tac au tac l’homme alors âgé de 37 ans.
C’est sur ces mots que s’est clos aujourd’hui la preuve des procureurs de la Couronne Nektarios Tzortzinas, Alexandre Dubois et Steve Baribeau, au palais de justice de Saint-Jérôme.
Ernesto Fera, 55 ans, subi présentement son procès pour le meurtre prémédité de la mère de ses deux filles, le 12 février 2004, à Laval.
La femme de 38 ans gisait dans son sang quand sa pauvre mère de 70 ans l’a trouvée, dans la résidence familiale située sur la rue Michel-Gamelin, dans le quartier Vimont.
Ce matin-là elle avait été sauvagement attaquée de 30 coups de couteau.
Ce n’est que 15 ans plus tard que son mari a été arrêté par la police de Laval, après qu’un nouvel élément de preuve a aidé à débloquer l’enquête, en juillet 2019.
Selon la poursuite, celui-ci l’aurait tuée pour récolter plusieurs centaines de milliers de dollars en assurances et ainsi se sortir de ses multiples dettes.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».