
Enquête publique sur la gestion du train léger : une motion passera au vote mercredi
Radio-Canada
Les déboires du train léger poussent des élus et des groupes communautaires à demander une enquête publique au sujet du train. Plusieurs motions doivent passer au vote mercredi.
Une vingtaine de jours après le plus récent déraillement du train léger à Ottawa, le conseil municipal se penchera finalement sur ce dossier controversé. Cela fait désormais 23 jours que le train léger est hors service.
Trois motions seront à l'ordre du jour mercredi : l'enquête publique réclamée par des conseillers, la résiliation de l'entente pour l'entretien du train léger et la gratuité du transport en commun en décembre.
Catherine McKenney, qui représente les citoyens du quartier Somerset, a déposé la première motion qui demande à ce qu'une enquête judiciaire soit menée en vertu de l’article 274 de la Loi de 2001 sur les municipalités, qui autorise un juge de la Cour supérieure de justice à enquêter.
Essentiellement, Catherine McKenney souhaite qu'un juge puisse enquêter librement pour lever le voile sur tout ce qui s'est fait en lien avec le train léger, que ce soit les pépins, les retards, les bris et l'administration. Catherine McKenney et sa collègue Carol Ann Meehan doutent que tout ce soit fait dans les règles de l'art.
Nous voulons comprendre comment nous en sommes arrivés à un système aussi dysfonctionnel, un système gangrené depuis le premier jour par des problèmes très graves qui se poursuivent encore aujourd’hui.
Le maire Jim Watson s'oppose farouchement à cette proposition. Il dit qu'il faut régler le problème plutôt que de dépenser des millions en frais juridiques. Catherine McKenney espère toutefois convaincre ses collègues du bien-fondé de sa motion et soutient que la pression du public et les arguments en faveur de celle-ci pèsent fort dans la balance.
