Dunedin, la deuxième maison des Blue Jays depuis 45 ans
Radio-Canada
DUNEDIN – Le temps de quelques semaines chaque printemps, la ville de Dunedin, en Floride, vibre au rythme des Blue Jays alors que l'équipe de baseball de Toronto s'y entraîne en prévision de la nouvelle saison dans les Ligues majeures (MLB). Cette année ne fait pas exception à cette tradition qui remonte à la création de l'équipe il y a 45 ans.
Partout où l'on va, le logo des Blue Jays apparaît. On ne compte plus le nombre d'affiches dans les rues de la ville annonçant la présence de l'équipe. Certains restaurateurs et hôteliers du coin font aussi flotter des drapeaux à l'effigie du populaire geai bleu.
Aux abords du TD Ballpark, coquet stade de 8 500 places revampé tout récemment au coût de dizaines de millions de dollars, ils sont des centaines d'amateurs vêtus de chandails des Jays. Certains sont des environs et ont appris à aimer la seule équipe canadienne de la MLB. D'autres ont fait le voyage depuis le Canada, en voiture ou en avion, pour voir leurs favoris avant le début de la saison au Centre Rogers de Toronto le 8 avril.
Ralph Carr et sa conjointe ont mis quatre jours à rallier Dunedin en voiture depuis Timmins, dans le Nord de l'Ontario. Ils assistent au match de mardi contre les Yankees avec leurs petits-enfants.
Dunedin est une ville touristique idyllique. On ne pourrait pas demander mieux à cette période de l'année, raconte-t-il. Et la chance de voir du baseball dans un climat pareil, c'est parfait.
Chris Wilson et sa copine sont aussi en vacances en Floride, mais le choix des dates n'était pas une coïncidence. C'était évident que nous allions venir voir les Blue Jays. C'est une chance unique de voir les joueurs de très près et ça ne coûte pas très cher, dit-il, vêtu d'une chemise à l'effigie d'un joueur des Jays.
« Les Blue Jays sont l'un des grands points d'intérêt de Dunedin et les résidents du secteur ont fait de l'excellent travail pour les accueillir et les faire sentir comme s'ils étaient à la maison, à Toronto. »
Dans la foule qui se masse à l'entrée du stade, il y a de tout. Des jeunes et des moins jeunes, des mordus de baseball et des curieux en quête d'une nouvelle expérience. Wayne Fairman et sa femme résident en Floride pendant l'hiver et remarquent un engouement certain lorsque vient le temps des camps d'entraînement. Les touristes déferlent dans le coin, dit-il.
Ce qui rend ces matchs (préparatoires) uniques, c'est l'air frais, les rayons du soleil, les palmiers un peu partout et la bière qui coûte moins cher, ajoute-t-il avec un large sourire.