Deux nouvelles chaires de recherche du Canada pour l’UQAT
Radio-Canada
L'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) obtient deux nouvelles chaires de recherche du Canada.
La Chaire de recherche en dendroécologie et en dendroclimatologie du professeur Fabio Gennaretti obtient 600 000 $ auquel s’ajoutent 170 000 $ pour l’acquisition de nouveaux équipements.
Les chercheurs vont parfaire leurs connaissances sur la variabilité climatique dans la région boréale pour prévoir les impacts sur la végétation pour ensuite adapter les pratiques des acteurs dans le domaine forestier.
Le professeur Fabio Gennaretti s'intéressera surtout aux cernes de croissance des arbres à travers les années.
« La dendroécologie et dendroclimatologie sont deux disciplines qui utilisent l'information stoquée dans les cernes de croissanec des arbres. »
Ce qu'on va faire, c'est de nous intéresser à toutes les séries temporelles qui peuvent nous renseigner sur les réponses des forêts à la vulnérabilité et la vulnérabilité des forêts que ce soit les réponses et la vulnérabilité aux changements environnementaux ou aux changements climatiques. Et nous, on utilise l'information dans les cernes de croissance des arbres pour étudier les climats et étudier aussi comment la variabilité environnementale influence les écosystèmes forestiers, explique le professeur.
Les travaux de la Chaire, échelonnés sur 5 ans, permettront d’améliorer la compréhension des projections climatiques et des réponses des forêts pour la région boréale canadienne.
Fabio Gennaretti explique que les chercheurs ont besoin de recule quand ils veulent étudier les forêts. Les écosystèmes forestiers se développent sur plusieurs dizaines, voir des centaines d'années, et quand on veut étudier les réponses, on a besoin d'intervalles intemporels assez larges, et l'analyse des cernes de croissance permet de reculer dans le passé grâce surtout au fait que chaque cerne est formée en année spécifique et on peut la dater. Donc on a plusieurs projets surtout en lien avec l'anatomie du bois qui peut nous renseigner sur le climat du passé mais aussi sur les perturbations qui peuvent influencer la forêt et on utilise cette information pour mieux prédire les évolutions futures, ajoute le chercheur.
D'une durée de 7 ans, la Chaire de recherche sur le traitement et la gestion des eaux minières de la professeure Carmen Mihaela Neculita s'intéressera au traitement des eaux de mines.