Des nichoirs à hirondelles au Témiscamingue pour aider à la reproduction de l’espèce
Radio-Canada
Ce printemps, 65 nichoirs ont été installés dans quatre municipalités du Témiscamingue afin d’évaluer leur impact sur la reproduction des hirondelles.
L’initiative a été mise sur pied par l’organisme Sentier Urbain, dont le directeur général, Pierre Dénommé, habite à Nédélec.
78 % des cabanes installées sur des arbres ou des poteaux de téléphone ont été habitées.
D’autres espèces que les hirondelles ont aussi décidé de s’y reproduire.
Depuis une quinzaine d’années, Pierre Dénommé, installe des nichoirs aux quatre coins de la municipalité de Nédélec. Il comptabilise annuellement le nombre d’habitations fréquentées par les hirondelles.
Y a une étude qui est sortie qui démontre que les populations d’oiseaux sont en grande diminution. Donc, on trouvait intéressant de partager cette activité avec d’autres municipalités du Témiscamingue, explique-t-il.
En mai dernier, il a décidé de pousser ses expérimentations à Notre-Dame-du-Nord, St-Bruno-de-Guigues et Ville-Marie. 65 nichoirs ont été installés et visités à plusieurs reprises durant l’été.
Son but est d’assurer la reproduction des hirondelles et de surcroît, leur survie.
Ces oiseaux-là ont besoin d’arbres matures avec des trous à l’intérieur pour pouvoir passer la nidification. Des arbres de gros calibre, il en reste de moins en moins en forêt, ce qui cause une difficulté à la nidification. De pouvoir procurer des lieux sécuritaires à ces oiseaux permet de pouvoir mener à bien leur couvée, ce qui est important pour les populations d’oiseaux , argumente Pierre Dénommé.