Des garderies non subventionnées demandent la conversion des places vers le réseau public
Radio-Canada
Le gouvernement a fait plusieurs annonces concernant les garderies ces derniers jours. Hausse salariale pour les éducatrices, création de 37 000 places en garderie. Mais les garderies privées, non subventionnées, ont elles aussi des demandes et ont fait la grève mercredi pour se faire entendre.
Ces garderies ne font pas partie des nouvelles places annoncées par le gouvernement, mais souhaitent l’être. L’écart entre le tarif de 8,50 $ par jour dans une garderie subventionnée et celui d’une garderie privée cause bien des maux de tête aux parents comme aux directions.
Ça dure depuis longtemps. Depuis que [ma fille] est en garderie, moi je paie 50 $ par jour. Ça fait un gros 1000 $ par mois, déplore une mère.
Les parents, en ce moment, ne se demandent pas s’ils auront un deuxième enfant ou un troisième enfant, ils se demandent comment ils vont faire pour payer la garderie, affirme le propriétaire de l’Atelier de la petite enfance, à Notre-Dame-du-Mont-Carmel, Denis Courchesne.
Les parents dénoncent aussi le système actuel qui crée un roulement des enfants dans les groupes, mais aussi du personnel.
S’ils ont une place subventionnée, c’est sûr qu’ils vont aller ailleurs. Même chose pour les éducatrices, elles vont aller en CPE, constate Mélissa Natarelli, une éducatrice.
Cet exode vers le réseau public pourrait s’accentuer avec la hausse salariale annoncée la semaine dernière.