Des citoyens défilent à Rouyn-Noranda pour dénoncer les violences faites aux femmes
Radio-Canada
Une cinquantaine de personnes ont défilé dans les rues de Rouyn-Noranda, samedi, afin de dénoncer les différentes formes de violences faites aux femmes.
L’événement, co-organisé par la Maison d’hébergement Alternative pour Elles, le Centre Entre-Femmes et le Point d’appui s’inscrit dans la campagne provinciale des 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes.
Intervenante communautaire au point d'appui, Renée-Maude Robin explique que les dates de la mobilisation n’ont pas été choisies au hasard.
Le 25 novembre, ça a été déterminé par l’ONU comme étant la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes et les 12 jours se concluent ici au Québec par la date de commémoration des 14 féminicides qu’il y a eu à l’École polytechnique en 1989, explique-t-elle.
Mme Robin soutient que les citoyens font de plus en plus valoir leur volonté de manifester leur appui à la lutte contre les violences faites aux femmes.
On trouvait important de se mobiliser parce qu’on se faisait demander beaucoup par la population dans les derniers mois d’avoir un moment pour dénoncer les violences dont on entend parler dans les médias et autour de nous. Alors on s’est dit qu’une marche c’est toujours un moment assez symbolique pour dénoncer les violences faites aux femmes, exprime-t-elle.
L’intervenante au Point d’appui ajoute qu’un tel rassemblement constitue une belle façon de signifier aux citoyens que la lutte à la violence faite aux femmes concerne tout un chacun.
On trouvait aussi important d’organiser ce type de rassemblement pour que les citoyens sachent que la violence faite aux femmes ce n’est pas un problème qui est individuel qui se passe dans les foyers, c’est vraiment un problème qui est collectif. Ça veut dire que chaque personne a un rôle à jouer là-dedans, donc un rassemblement c’est toujours une bonne façon de se rappeler qu’on a tous un rôle à jouer pour abolir cette problématique-là, conclut-elle.