Des bénévoles se mobilisent pour confectionner 3000 couronnes de Noël volées
Radio-Canada
Des dizaines de bénévoles ont uni leurs forces, samedi, pour fabriquer un grand nombre de couronnes de Noël et remplacer celles qui avaient été volées avant une cérémonie rendant hommage aux anciens combattants des Forces armées canadiennes.
En tout, près de 3000 couronnes ont été volées la fin de semaine dernière alors qu'elles étaient conservées dans un conteneur d’expédition à Maxville, en Ontario. Les propriétaires soupçonnent que les malfaiteurs ont commis ce larcin dans la nuit du 27 au 28 novembre.
Bien que décevant, cet événement a suscité un bel élan de solidarité, selon Michelle Levac, directrice de l’engagement communautaire pour le compte de Wreaths Across Canada. Son mari a servi dans les Forces armées canadiennes pendant 30 ans.
La participation des bénévoles est incroyable et cela me redonne espoir, car au début de la semaine, je me demandais pourquoi ? Pourquoi notre communauté ?
Initialement, Wreaths Across Canada avait prévu déposer près de 6000 couronnes sur les pierres tombales du Cimetière militaire national des Forces canadiennes. Les bénévoles en avaient fabriquées 5000 avant qu’une importante portion de leur travail soit volée. Il en restait environ 1800.
Binda Amorim a mentionné avoir été dégoûtée d’apprendre le vol des couronnes, mais elle ne voulait rien savoir de rester les bras croisés. Je veux montrer aux personnes qui ont pris les couronnes que rien ne nous arrête.
Pendant huit heures samedi, des gens de partout à Ottawa se sont arrêtés au Cimetière Beechwood pour prendre des pistolets à colle chaude et se mettre au travail pour décorer de nouvelles couronnes.
Quand on voit des choses comme ça, pour moi, c'est juste le minimum d'un souvenir pour les gars qui donnent leur vie pour le pays, a mentionné Jean-Luc Léonard, qui a servi dans l'armée française en 1983, et qui est venu samedi donner de son temps pour tisser de nouvelles couronnes.
Tout en riant, il a précisé qu'il n'était pas un artiste, mais qu'il faisait de son mieux pour suivre les autres bénévoles.