Des aidants naturels de N.-É. espèrent qu’une étude démontrera leurs besoins
Radio-Canada
Une étude menée par le centre sur le vieillissement de l'Université Mount Saint Vincent et par l'organisme Caregivers Nova Scotia vise à mettre en lumière les besoins criants des milliers d'aidants naturels de Nouvelle-Écosse.
Les conclusions de cette étude seront transmises au ministère des Aînés et des Soins de longue durée qui finance la démarche au coût de 250 000 $.
Selon Janice Keefe, directrice du centre sur le vieillissement, des données de Statistique Canada indiquent que quelque 28% des Néo-Écossais âgés de 15 ans et plus fournissent une forme ou une autre de soins sans rémunération, ce qui représente environ 221 millions d'heures par année.
Le projet de recherche implique des groupes de discussion composés d'un maximum de 15 personnes chacun, a expliqué Mme Keefe. Un sondage auquel les aidants naturels sont invités à répondre en ligne doit aussi contribuer aux travaux.
Nous cherchons à comprendre ce qui pourrait aider les aidants naturels, à la fois en ce qui concerne leur propre bien-être et en ce qui concerne les soins qu'ils fournissent, a-t-elle mentionné.
À titre d'exemples, elle a parlé du manque de flexibilité des employeurs ou du fardeau financier qui peut les forcer à renoncer à poursuivre leurs efforts en tant qu'aidants naturels.
Pour Lesley McGill, qui a été la principale source de soutien pour son fils et pour sa mère, ces épreuves ont représenté une tâche colossale. Un fardeau rendu encore plus lourd par ses difficultés à obtenir de l'aide financière et du répit.
Vous mettez de côté tous vos besoins... il n'y a jamais de répit, mentionne la femme de 47 ans qui réside à Lawrencetown, en Nouvelle-Écosse, et qui a accepté de participer au projet de recherche.
Entre 2013 et 2017, Mme McGill a pris soin de son fils qui subissait des traitements contre la leucémie, en plus de prendre soin de sa mère qui, elle, commençait à éprouver des symptômes de la maladie d'Alzheimer.