Des élus de l’Outaouais veulent des changements au projet de loi 96
Radio-Canada
Certains élus dans la MRC de Pontiac, en Outaouais, souhaitent que la province reconsidère certains articles du projet de loi 96 entourant l’utilisation du français.
Le projet de loi 96, qui se veut une réforme de la loi 101, a comme objectif d'accroître l’usage du français dans la sphère publique et dans les milieux de travail au Québec, notamment.
Le gouvernement de la CAQCoalition avenir Québec a déposé le projet de loi en mai dernier, après que plusieurs études eurent démontré un déclin du français à travers la province, particulièrement à Montréal.
Des élus municipaux sont toutefois préoccupés par les effets des dispositions du projet de loi en Outaouais. C’est le cas de plusieurs maires du Conseil régional de la MRCMunicipalité régionale de comté de Pontiac, qui craignent que les nouvelles mesures proposées limitent l’accès aux services en anglais pour des résidents anglophones et créent des défis pour des propriétaires d’entreprises.
La préfète de la MRCMunicipalité régionale de comté de Pontiac, Jane Toller, demande que des modifications soient apportées.
Nous demandons l'équité. Nous demandons de s'assurer qu'il n'y aura pas de discrimination afin que tout le monde continue de se sentir le bienvenu ici, réclame-t-elle.
Le projet de loi 96 propose, entre autres, de plafonner le nombre d’étudiants anglophones dans les cégeps. Une autre des dispositions vise le retrait du statut bilingue des municipalités du Québec où moins de 50 % de la population a l’anglais comme langue maternelle.