Départ d’Arruda : «Ce n’est pas une surprise»
TVA Nouvelles
La démission du directeur national de santé publique Horacio Arruda n’est «pas une surprise», croit l’analyste politique Emmanuelle Latraverse.
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«La pression était devenue insurmontable. Le cumul des erreurs stratégiques [...] en fin de compte, ça a épuisé le crédit du Dr Arruda», estime-t-elle.
«C’est un peu comme si cette dernière crise, cette dernière vague, c’est un peu la goutte qui a fait déborder le vase», croit Emmanuelle Latraverse.
Selon elle, le lien de confiance entre le Dr Arruda et les Québécois s’est érodé jusqu’à un point de non-retour, menant à sa démission.
Il est certain que le premier ministre François Legault sera en mesure d’utiliser la démission du Dr Arruda à son avantage, surtout en année électorale.
Toutefois, Emmanuelle Latraverse ne croit pas que l’ex-directeur de santé publique soit le plus récent «agneau sacrifié».
«À l’interne, d’après ce que me disent mes sources, on est bien conscient que les plus grandes qualités de M. Arruda ont permis au Québec de passer au travers de la première vague, et c’est un peu comme s’il avait les défauts de ses qualités, et c’est ça qui l’a emporté», souligne l’analyste.
«Lui aussi il a compris ses limites face à la crise actuelle», ajoute-t-elle.
