![Dépôt d’une demande d’action collective contre Sanimax](https://journalmetro.com/wp-content/uploads/2021/07/ACT-IN-Sanimax-trop-cest-trop-22.07-387-mots-copie.jpg?resize=1051%2C591)
Dépôt d’une demande d’action collective contre Sanimax
Métro
Deux citoyens de Rivière-des-Prairies, John Brandone et Théo Vecera, ont déposé une action collective auprès de la Cour supérieure du Québec à l’encontre de l’entreprise Sanimax. Ils exigent des dédommagements financiers et de nouvelles mesures sanitaires afin de limiter les odeurs nauséabondes émanant de l’entreprise.
Dans leur requête, MM. Brandone et Vecera parlent au nom des citoyens de Rivière-des-Prairies, Lévis et Saint-Hyacinthe, trois secteurs où Sanimax est implantée.
Dans ces trois secteurs, chaque été, de nombreux citoyens se plaignent des «odeurs fétides» qui s’échappent des installations de l’entreprise d’équarrissage de carcasses animales et de traitement des huiles usagées.
Selon les requérants, les centaines de plaintes annuelles n’ont pas suffi à faire changer la qualité de l’air environnant.
«Sacrifier notre qualité de vie n’est plus une option. Nos maisons sont notre sanctuaire. Nous voulons profiter de notre jardin et de nos quartiers […] sans l’anxiété et le stress des odeurs», déclare Théo Vecera, un des deux requérants, également administrateur de la page Facebook SOS Sanimax RDP, pour le quartier Rivière-des-Prairies dans lequel il vit depuis près de 20 ans.
MM. Brandone et Vecera réclament plusieurs millions de dollars de dédommagement.
Ils demandent ainsi à Sanimax de payer à chaque membre de l’action collective 500$ par mois au cours duquel il aurait subi les odeurs et 1300$ pour dommages moraux et punitifs.