Début du procès en appel de l'assassinat d'une milliardaire monégasque
TVA Nouvelles
«Je n'ai rien fait»: à l'ouverture lundi de son procès en appel à Aix-en-Provence, le gendre d'Hélène Pastor, condamné en première instance à la prison à vie pour avoir commandité l'assassinat de la milliardaire monégasque, a crié «au complot».
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«Je ne suis pas coupable, je suis innocent, je n'ai rien fait, c'est un complot, un montage. Mon avocat va tout vous expliquer», a lancé l'imprévisible Wojciech Janowski, 72 ans, veste décontractée grise et chevelure blanche impeccable.
Habitué aux volte-face, l'ex-consul honoraire de Pologne à Monaco a indiqué que son ancien avocat, l'actuel ministre français de la Justice Éric Dupond-Moretti, l'avait «trahi» à la fin du premier procès en 2018. «Il a plaidé coupable à ma place», a-t-il expliqué dans un français au fort accent polonais.
Face à lui, sur le banc des parties civiles, Sylvia Ratkowski-Pastor, qui partagea sa vie pendant 28 ans et avec qui il a eu une fille, est restée impassible, droite dans sa veste vichy verte et blanche.
Son rôle éventuel, «ce n'est pas l'objet du procès», a balayé son avocat Me Dominique Mattei. Sa cliente avait été placée en garde à vue peu après les faits et libérée sans poursuite.
Pour son frère Gildo Pallanca-Pastor, «tout n'a pas été dit» dans ce dossier. Il s'est d'ailleurs livré ces derniers jours à un déballage familial à la télévision et dans le magazine Paris-Match, s'interrogeant ouvertement sur la «duplicité» de sa sœur avec laquelle il n'a plus aucun contact.