Communautés autochtones: Legault doit passer «de la parole aux actes»
TVA Nouvelles
Les appels à la réconciliation de François Legault jeudi ont fait réagir le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon. La CAQ, rappelle-t-il, a renié son engagement d’inclure la notion de sécurisation culturelle des Autochtones dans le réseau de la santé, en mars dernier.
Le premier ministre, François Legault, a assisté à la messe donnée par le pape François, jeudi, à la basilique de Sainte-Anne-de-Beaupré.
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« Je pense que c’est une très bonne chose que le pape vienne rencontrer les communautés autochtones, s’excuser pour ce qui s’est passé et on espère que ça va aider à la réconciliation, à la guérison », a commenté M. Legault à son arrivée.
Il invite à « travailler ensemble à bâtir l’avenir » alors que « les blessures dans les communautés autochtones, entre autres à cause des pensionnats, ne sont pas encore guéries ».
Mais en entrevue avec notre Bureau parlementaire quelques heures plus tard, Paul St-Pierre Plamondon a invité le premier ministre à « passer de la parole aux actes ».
« Il y a quelques mois, François Legault avait l’occasion de respecter sa parole et de modifier la loi sur la santé et les services sociaux pour y inclure le principe de sécurisation culturelle et il a renoncé à cet engagement-là », déplore le chef du Parti Québécois.
Dans la foulée du décès de Joyce Echaquan sous les insultes racistes d’infirmières à l’hôpital de Joliette, le gouvernement caquiste s’était engagé à inclure dans la loi cette notion qui vise à créer un environnement sécurisant pour les Premières Nations et les Inuits.
Il s’agissait d’ailleurs d’une des recommandations de la commission Viens sur les relations entre l’État québécois et les peuples autochtones.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».