Comité hockey: où sont les minorités visibles?
TVA Nouvelles
Monsieur le premier ministre,
Je souhaite vous faire part de mes commentaires à la suite de l’annonce du comité que vous avez créé afin de relancer le développement du hockey québécois.
Je comprends l’importance pour les différents partis politiques de trouver des façons de s’attirer la sympathie du public. Et quoi de mieux, pour y arriver, que de faire référence à notre sport national, le hockey.
Mais en voulant vous impliquer dans le hockey, avez-vous pensé à tous les autres sports qui ont eux aussi besoin d’une relance?
Beaucoup de sports au Québec ont besoin de structure et de fonds afin de donner une chance à nos jeunes de non seulement pouvoir les pratiquer, mais aussi d’aider les parents qui n’ont simplement pas les moyens d’y inscrire leurs enfants.
Je comprends que vous avez pris une décision stratégique, en mettant l’emphase sur le hockey, mais c’est une erreur, selon moi.
Il faut néanmoins reconnaître qu’il y a beaucoup de problèmes à affronter pour relancer le hockey au Québec.
Le manque de connaissance de certains entraîneurs, les parents qui crient dans les gradins, le manque d’arbitres en raison de l’intimidation qu’ils doivent subir, les enfants qui se désintéressent de plus en plus de ce sport et qui viennent à en pratiquer d’autres...
Je pourrais continuer pendant longtemps à énumérer d’autres éléments problématiques, mais je vais me concentrer sur les deux plus importants.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».