ChatGPT, un logiciel qui bouscule le milieu de l’éducation en Saskatchewan
Radio-Canada
Le logiciel ChatGPT, une sorte d'intelligence artificielle, soulève les inquiétudes de nombreux enseignants et des institutions saskatchewanaises, car il favorise la tricherie chez les étudiants.
Ce logiciel peut simuler des conversations et rédiger des essais entiers en utilisant quelques informations sur l'internet.
L’Université de Regina et La Cité francophone rappellent que les étudiants devront faire face à des conséquences en cas d'utilisation de ce logiciel.
Les deux institutions indiquent qu'elles continuent à surveiller les avancées technologiques et elles ajoutent que l'utilisation de ChatGPT est considérée comme de la tricherie.
D’ailleurs, le professeur associé au département de psychopédagogie et d'andragogie à l’Université de Montréal, Nicolas Fernandez, alerte sur l’utilisation de ce système d'intelligence artificielle dans le milieu scolaire.
Je pense que les gens sont inquiets parce que les étudiants ne sont pas naïfs, ils sont très stratégiques, ainsi ils vont en faire l’usage, précise Nicolas Fernandez tout en soulignant les effets néfastes du logiciel sur le développement des élèves.
L’éducation est censée nous apprendre à lire, à écrire, à articuler les idées dans des arguments. ChatGPT ne fait pas ça, note Nicolas Fernandez.
Cependant, le professeur croit que ChatGPT facilite la recherche pour les étudiants en les permettant d'obtenir plusieurs éléments d'information en une réponse simple.
Selon un spécialiste en informatique de l'Association étudiante de l'Université de Regina, Aoun E Muhammad, il est impossible de détecter si une dissertation est écrite par l’étudiant ou par le logiciel ChatGPT.
