
Avoir trop de choix et d'espoirs est un danger qui guette les Canadiens de Montréal
TVA Nouvelles
Les Canadiens de Montréal ont tiré leur épingle du jeu pour bâtir un impressionnant arsenal d’espoirs et de choix au repêchage sous le règne de Kent Hughes et Jeff Gorton. Mais bientôt, trop, ce sera comme pas assez, et c’est pourquoi des transactions sont probables dans les jours à venir.
On entend souvent que l’arsenal de choix et d’espoirs des Canadiens ne peut jamais trop s’agrandir. Parce que ce sera toujours un beau problème.
Il y a au moins un directeur du recrutement amateur dans la Ligue nationale de hockey (LNH) qui croit, lui, qu’on peut avoir trop de choix et qui ose le dire publiquement.
«Les gens commencent à réaliser, je crois, que tu peux avoir trop de choix au repêchage, a déclaré récemment Mark Yanetti, gourou du repêchage des Kings de Los Angeles depuis 2007, dans un entretien fort éclairant avec le site web lakingsinsider.com. Avant, c’était, plus tu en as, le mieux c’est, mais tu commences à voir des bouchons.»
L’ennui, et c’est vraiment le nœud du problème, c’est que, peu importe le nombre de sélections judicieuses, une équipe devra toujours soumettre au début de chaque saison de la LNH une formation limitée à 23 joueurs. Elle devra aussi se plier à une limite de 50 contrats.

Les hockeyeurs qui représenteront leur pays aux Jeux olympiques de Milan-Cortina d’Ampezzo, en février prochain, devront, semble-t-il, s’adapter à une nouvelle réalité: la patinoire construite pour les épreuves de hockey serait plus petite que celles qui correspondent aux standards de la Ligue nationale de hockey.












