Agression sexuelle: l’alliance entre Coderre et Miranda dénoncée
Métro
Une autre histoire d’agression sexuelle remonte à l’ordre du jour dans la foulée de l’allégation visant l’élu Craig Sauvé: une victime alléguée de Luis Miranda, maire de l’arrondissement d’Anjou, dénonce l’alliance de ce dernier avec Denis Coderre.
Jeudi, M. Coderre a réclamé la tête de l’élu visé par l’allégation contre Projet Montréal. Au moment de faire cette déclaration, le candidat à la mairie ne connaissait pas les détails de l’allégation, y compris l’identité de Craig Sauvé.
Denis Coderre a dit qu’il retirerait toute candidature visée par une allégation d’agression sexuelle, afin de protéger la victime. Cette déclaration ne semble pas s’étendre à l’alliance qu’il a conclue avec Luis Miranda, déplore Sandra Boursiquot.
Depuis quelques années, Mme Boursiquot affirme sur toutes les plateformes qu’elle a été violée par Luis Miranda. L’affaire a été largement médiatisée et tous deux se poursuivent devant les tribunaux.
«Je viens de voir monsieur Coderre, qui dénonce un membre du parti de madame Plante dans un dossier d’agression sexuelle. Je pense que monsieur Coderre n’est pas au courant où il ne veut pas être au courant que son allié Luis Miranda a dit à un membre de son parti qu’il a été blanchi, lavé de toute allégation. Je vous confirme que c’est FAUX et je peux vous mettre en contact avec mon avocate. Cet individu d’Anjou ne devrait même pas être accepté comme candidat à l’élection. S’il-vous-plaît, faites suivre le message jusqu’à monsieur Coderre pour qu’il cesse son aveuglement volontaire», lit-on sur la page Facebook de Mme Boursiquot.
M. Miranda n’est pas membre du parti de M. Coderre, Ensemble Montréal. Il appuie toutefois M. Coderre pour la mairie. En retour, Ensemble Montréal ne présente aucun candidat contre M. Miranda dans Anjou.
Métro a contacté l’attachée de presse de M. Coderre, Elizabeth Lemay, pour savoir si sa déclaration concernant le retrait de candidatures s’appliquait à son alliance avec Luis Miranda. Nous avons aussi demandé s’il répudiait l’appui du maire d’Anjou. Il n’en est rien.
