1602 nouveaux cas de COVID-19 au Bas-Saint-Laurent, depuis le 30 décembre
Radio-Canada
Puisque la santé publique n'avait pas publié de bilan des nouveaux cas de la COVID-19 depuis le 30 décembre dernier, les données du 3 janvier font bondir les chiffres au Bas-Saint-Laurent. 1602 nouvelles infections ont été recensées dans la région, selon l'Institut national de santé public (INSPQ), sur ces quatre journées.
Contrairement à ce qu'indique l'Institut national de santé publique du QuébecINSPQ qui rapporte 17 hospitalisations, le nombre de personnes alitées en raison de la COVID-19 grimpe maintenant à 14 dans la région, selon le porte-parole du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent, Gilles Turmel.
« Présentement, nous avons 22 lits dédiés aux patients de la COVID-19 dits "normaux", si vous me permettez l'expression. 14 d'entre eux sont occupés. Nous avons également 4 lits dédiés aux soins intensifs pour les personnes atteintes de la COVID-19. Aucun n'est occupé. »
Bonne nouvelle dans les circonstances : malgré tout, la santé publique ne rapporte aucun nouveau décès causé par le virus dans la région. On dénombre 2784 cas actifs.
En plus des 1591 cas cités dans le tableau ci-contre, il faut ajouter 11 infections dont les provenances sont à déterminer.
5600 Bas-Laurentiens sont maintenant considérés comme étant rétablis de la COVID-19, depuis le début de la pandémie en mars 2020.
Par ailleurs, des syndicats représentant des éducatrices en garderie demandent à Québec de suspendre ou d'annuler la nouvelle directive stipulant que les éducatrices en service de garde et les enfants qui ont été en contact avec une personne ayant contracté la COVID-19 ne sont plus tenus de s’isoler, à moins de présenter des symptômes associés au coronavirus.
Cette nouvelle mesure viserait à éviter des bris de services dans les lieux de garde, notamment dans les services de garde réservés aux enfants des travailleurs essentiels.
Selon des syndicats qui représentent ces travailleurs, certains membres songent à quitter la profession et demandent à ce que des masques N-95 soient fournis pour protéger ces travailleurs.