15 choses à retenir de la crise au Sri Lanka
TVA Nouvelles
Le Sri Lanka, où Ranil Wickremesinghe a été élu mercredi président par le parlement, est secoué par des protestations et de violents affrontements depuis plus de trois mois.
• À lire aussi: Le mouvement de protestation au Sri Lanka perdure depuis 100 jours
• À lire aussi: Le président du Sri Lanka démissionne par courriel
• À lire aussi: Après le président, les bureaux du premier ministre envahis
Cette île d'Asie du Sud de 22 millions d'habitants vit sa pire crise économique depuis son indépendance en 1948. Les attentats islamistes de Pâques 2019, puis la pandémie de COVID-19 ont asséché les réserves de devises étrangères pourvues par le tourisme et la diaspora.
Dans la nuit du 31 mars au 1er avril, des centaines de manifestants tentent de prendre d'assaut la résidence du président Gotabaya Rajapaksa à Colombo et réclament sa démission.
Le 1er avril, les manifestations s'étendent. Le président proclame l'état d'urgence.
Le couvre-feu instauré le lendemain est bravé par des centaines de manifestants. L'armée est déployée.
Le 3, le gouvernement démissionne à l'exception du président et de son frère aîné, le premier ministre Mahinda Rajapaksa.
