130 personnes sauvées, des «centaines» sous les décombres du théâtre de Marioupol
TVA Nouvelles
Des «centaines» de personnes étaient toujours vendredi sous les décombres d'un théâtre bombardé par les forces russes à Marioupol, dans le sud-est de l'Ukraine, selon le président ukrainien, et des missiles russes ont frappé les abords de Lviv, la grande ville jusqu'alors épargnée de l'ouest du pays.
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Alors que les Occidentaux tentent de renforcer encore la pression sur la Russie pour faire cesser la guerre, le président américain Joe Biden a eu un entretien téléphonique avec son homologue chinois Xi Jinping pour le mettre en garde contre toute assistance à Moscou.
Deux jours après le bombardement d'un théâtre à Marioupol, Volodymyr Zelensky a annoncé que «plus de 130 personnes ont pu être sauvées. Mais des centaines d'habitants de Marioupol sont toujours sous les décombres», a-t-il ajouté dans une vidéo, alors même que l'armée russe a annoncé se battre désormais dans le centre-ville de ce port sur la mer d'Azov, assiégé depuis des jours.
M. Zelensky a promis la poursuite des opérations de secours «malgré les bombardements» qui se poursuivent dans cette ville.
L'armée russe a affirmé vendredi avoir réussi à pénétrer dans la ville et y mener des combats, aux côtés de troupes de la «république» séparatiste de Donetsk. Ces troupes «resserrent leur étau d'encerclement et combattent les nationalistes dans le centre de la ville», a affirmé à Moscou le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.
La prise de Marioupol serait un important tournant dans le conflit et permettrait à la Russie d'assurer une continuité territoriale entre ses forces venues de la Crimée annexée, et les troupes du Donbass.
Comme Ivan, 37 ans, nombre de Russes opposés au Kremlin et réfugiés en Géorgie observent avec envie les manifestations que suscite depuis des semaines dans ce pays une loi censée lutter ici aussi contre «l'influence étrangère», mais disent leur inquiétude de voir se répéter un scénario d'usure qu'ils ont vécu chez eux.
Fils d'un mineur de charbon, Lai Ching-te prêtera serment en tant que président de Taïwan lundi et il lui reviendra alors de prendre en charge les relations avec la Chine, en proie à une rupture de plus en plus profonde à mesure que Pékin accroît sa pression militaire et diplomatique sur l'île autonome.