Élections scolaires : un candidat abandonne après des questions sur son français
Radio-Canada
À quatre jours de l'élection, Salah Rawdat dit qu'il y a de « meilleurs candidats » que lui pour le poste de conseiller scolaire francophone dans Toronto Est pour les écoles du Conseil catholique MonAvenir.
Son site web bilingue ne fonctionne plus et il dit avoir mis fin à sa campagne.
Même si la qualité moyenne de son français a soulevé des questions, l'agent immobilier et père d'un jeune enfant, maintient qu'il est un ayant droit francophone et qu'il était éligible pour le poste.
[Le critère] selon lequel le français est la première langue apprise et toujours comprise [du candidat] s'applique dans mon cas, soutient-il dans un courriel envoyé à Radio-Canada.
« J'ai mis fin à ma campagne, parce qu'il y a de meilleurs candidats pour le rôle. »
M. Rawdat n'a pas précisé s'il avait retiré sa candidature officiellement auprès de la Ville.
Son nom doit quand même apparaître lundi sur les bulletins de vote qui ont déjà été imprimés. C'est sans parler des électeurs qui ont voté par anticipation ou par la poste.
Radio-Canada a contacté vendredi matin Élections Toronto, qui n'a pas encore commenté. Jeudi, l'organisation affirmait que le scrutin allait de l'avant comme prévu le 24 octobre, expliquant que c'était la « responsabilité » des candidats de s'assurer d'être éligibles.
Plus tôt cette semaine, Élections Toronto a annulé le scrutin pour le poste de conseiller scolaire dans la zone Toronto Centre 3 pour les écoles du Conseil Viamonde, après que des parents ont porté plainte au sujet du fait qu'au moins un des deux candidats en lice n'était pas un ayant droit francophone.
