À la découverte des noms autochtones des quartiers électoraux d’Edmonton
Radio-Canada
Dans environ une semaine, les Edmontoniens iront aux urnes pour un scrutin municipal dans des quartiers électoraux qui ont de tout nouveaux noms autochtones depuis un changement au règlement adopté en 2020.
Par exemple, au sud de la capitale albertaine, se trouve le quartier électoral Karhiio, un mot qui signifie grande et haute forêt en langue Mohawk.
Dans la zone centrale, O-day'min représente une sorte de lettre d'amour à la rivière Saskatchewan Nord qui longe ce quartier. Ce terme en anishinaabemowin représente à la fois la fraise et le cœur.
Parmi les noms, certains peuvent sonner une cloche familière pour les allochtones comme les noms Métis ou Dene. D’autres peuvent laisser perplexe sur leur prononciation comme Tastawiyiniwak ou Sipiwiyiniwak.
Le conseiller municipal sortant du quartier Métis, Scott McKeen, se veut rassurant : Ne vous inquiétez pas trop, nous devons juste les apprendre.
Les gens vont s’enfarger dans ces mots, mais c’est O.K. , insiste-t-il.
Rob Houle, gardien du cercle et coprésident auprès du comité responsable de ces changements de noms abonde dans le même sens. Nous avons créé plein de ressources pour aider les allochtones à prononcer ces noms, fait-il savoir.