«J’étais en train de me faire démoniser», raconte Elizabeth Rioux
TVA Nouvelles
L’influenceuse et femme d’affaires Élisabeth Rioux a vécu de dures semaines en ligne après avoir porté plainte contre son ex-copain Brian McCormick pour violence conjugale.
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Dans la foulée de la plainte à la police, les internautes, qui spéculaient sur la séparation du couple sur les réseaux sociaux sans connaitre les détails ayant mené à cette dernière, ont commencé à dénigrer la jeune mère.
«Pendant deux mois, il y avait beaucoup de petits "calls" sur internet. À un certain point, les gens me détestaient parce que j’étais celle qui avait volé son enfant à son père», a raconté Mme Rioux en entrevue avec Denis Lévesque à LCN, lundi soir.
Malgré tout, l’influenceuse a évité la confrontation virtuelle pendant de longues semaines. «Je ne voulais pas que cette histoire sorte comme ça, premièrement parce que c’est quand même le père de ma fille et, ensuite, [...] je ne voulais pas être vue comme la victime», a-t-elle expliqué.
Environ deux mois après avoir porté plainte à la police contre McCormick, Élisabeth Rioux en a cependant eu assez des insultes et a dévoilé au grand jour, sur Instagram, avoir été victime de violence conjugale.
«Je me suis dit "là, je le protège plus, je suis en train de me faire démoniser"», s’est-elle remémorée. «Il savait la vérité et il savait que je ne voulais pas la dire, alors il s’est servi un peu de ça.»
«Cette situation-là était trop grande pour moi. Je ne réalisais pas ce qui se passait pis ça s’est fait super rapidement. Quand j’ai vu que mon ex était en train de dire que je l’avais trompé, ç’a pris deux minutes et j’ai fait une "story"», a renchéri Mme Rioux en soulignant que des amis l’ont aussi appuyé en ligne, incluant un proche qui a mis des photos de ses blessures sur les réseaux sociaux pour démontrant la véracité de son histoire.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».