«Il a ôté la vie à un de nos amis proches et sans aucune pitié»
TVA Nouvelles
Le décès d’Émile Martineau a profondément bouleversé la communauté de Saint-Lin-Laurentides. Mercredi soir, l’adolescent de 16 ans a été happé mortellement par un chauffeur qui a ensuite pris la fuite sans lui porter secours.
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Et jeudi, TVA Nouvelles a rencontré plusieurs des amis d’Émile, qui étaient sous le choc et en colère contre le conducteur fautif.
«Il a ôté la vie à un de nos amis proches et sans aucune pitié», a clamé une adolescente à TVA Nouvelles.
Des amis d’Émile Martineau sont venus se recueillir jeudi après-midi, sur les lieux de l’accident. Devant la caméra de TVA Nouvelles, l’un d’eux, Samuel Laliberté-Harnois, s’est même effondré en découvrant sur les lieux une tuque qui appartiendrait à Émile Martineau.
«Je l’ai déjà vu plusieurs fois avec ça sur la tête (...) «Et là, je la retrouve de l’autre bord (de la route)» a-t-il clamé.
L’onde de choc s’est également fait ressentir à l’école secondaire de l’Achigan, que fréquentait la victime. L’établissement scolaire a déployé une cellule de crise afin d’appuyer les élèves endeuillés.
«C’est vraiment dégueulasse, honnêtement. Pour vrai, j’espère qu’on va le retrouver», a exprimé une adolescente bouleversée.
«Il y a beaucoup de professeurs à notre école qui pleuraient aujourd’hui, parce qu’ils ont déjà eu cet élève-là (dans leur classe)», a témoigné un autre élève.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».