Wimbledon: Leylah Fernandez est passée près, mais ça n'a pas suffi...
Le Journal de Montréal
LONDRES | Elle est passée bien près, Leylah Fernandez. Mais la ténacité qui fait la réputation de la Québécoise n’a pas suffi devant la cinquième favorite, Caroline Garcia, qui l’a éliminée au deuxième tour de Wimbledon jeudi, au terme d’un superbe duel qui a animé la foule tout du long.
Dans cette confrontation qui était un peu la version féminine de David contre Goliath, Garcia devançant Leylah par 90 rangs au classement en ce moment, c’est cette fois Goliath qui a triomphé.
À nouveau, en fait, car la Française avait déjà eu le dessus sur Fernandez à deux reprises cette saison, dans des rencontres corsées disputées à Melbourne et à Indian Wells. Et ce fut cette fois serré au possible, puisque Garcia s’est imposée 3-6, 6-4 et 7-6 (6), en 2h31 de jeu.
«Je suis très déçue»
Sur le joli court 3, les amateurs ont assisté à un spectacle animé, durant lequel la Lavalloise de 20 ans a fait montre d’une grande combativité tout du long devant les puissantes frappes de sa rivale.
Mais Leylah étant ainsi faite, elle était incapable de se réjouir d’avoir livré une belle bataille à la cinquième mondiale.
Ce qu’elle voulait à tout prix, c’était la victoire. «C’est difficile de perdre. Je n’aime pas perdre, a-t-elle dit, dépitée mais pas démolie, devant les journalistes. [...] Je suis très déçue. J’essaye de sourire, parce que je sais que c’était une belle bataille.»
«Mais j’ai vu la statistique, ça s’est joué à un point [109 à 108 en faveur de la Française]», a regretté la jeune joueuse.
Leylah a d’ailleurs eu ses chances au bris d’égalité ultime. Mais alors qu’elle avait rapidement pris les devants, elle a vu l’expérimentée Garcia, 29 ans et championne des Finales de la WTA l’an dernier, remonter peu à peu, jusqu’à pouvoir lever les bras vers le ciel en guise de célébration.