
Université d’Ottawa: le poisson pourrit par la tête
Le Journal de Montréal
Les livres qui valent vraiment le détour sont rares. En voici un.
Auparavant, une brève mise en contexte.
Vous vous souvenez évidemment de l’affaire Verushka Lieutenant-Duval.
Tempête
Le 23 septembre 2020, lors d’un cours en ligne, la jeune chargée de cours prononce « le mot en N » pour illustrer la notion de resignification subversive : un groupe s’approprie une insulte le visant et la transforme en marqueur de fierté et d’autonomie.
Sur le coup, personne ne réagit. Le soir, une étudiante envoie un courriel à l’enseignante pour dire son malaise.
L’enseignante s’excuse et s’explique, et revient sur l’affaire lors du cours suivant.
Mais l’étudiante diffuse sur Twitter, sans consentement et hors contexte, des extraits du courriel de l’enseignante.
L’affaire devient nucléaire.
