Une jeune femme handicapée poignarde à mort son agresseur
TVA Nouvelles
Une femme handicapée de 24 ans aurait poignardé à mort un criminel endurci tentant de l’agresser sexuellement, lundi soir, dans son appartement de Grenville, dans les Laurentides.
« Ça faisait un mois qu’il la harcelait, il pouvait l’appeler une vingtaine de fois par soir, elle lui disait de la laisser tranquille, mais il continuait, raconte la mère de la jeune femme vulnérable, chamboulée par les événements. Lundi, ç’a été la fois de trop. »
Sa fille, dont nous préserverons l’anonymat puisque tout indique qu’il s’agit d’un cas de légitime défense, est rentrée chez elle vers 20 h après un week-end chez son copain. Voyant que la porte de son appartement était défoncée, elle a immédiatement contacté le 911.
Or, pendant qu’elle attendait les policiers, son harceleur présumé, Stéphane Bondu, a fait irruption. L’homme de 56 ans, qui cumulait plus d’une cinquantaine de dossiers criminels, aurait tenté de la violer. Malgré son handicap, qui la rend partiellement aveugle et sourde, la jeune femme aurait tout fait pour se défendre. Elle l’aurait notamment poignardé avec un couteau.
À l’arrivée des policiers, Bondu a été trouvé gravement blessé au sol. Son décès a été constaté à l’hôpital.
La jeune femme a été longuement interrogée par les enquêteurs des crimes contre la personne de la Sûreté du Québec, chargés de faire la lumière sur cette affaire bien particulière.
Elle a été libérée sans accusation, puisqu’il n’y aurait jusqu’à présent aucun élément criminel et qu’elle se serait simplement défendue contre un individu extrêmement violent, selon nos informations.
« Je ne sais pas comment elle va faire pour vivre avec ça maintenant, confie sa mère, bouleversée. Elle n’a rien demandé, elle. Elle a juste voulu survivre. »
Stéphane Bondu était un criminel bien connu des policiers. Il a notamment été incarcéré pour des dossiers de vols qualifiés, de menaces, d’introduction par effraction, de harcèlement, de voies de fait, de séquestration et de port d’arme dans un dessein dangereux.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».