Une cour ontarienne entendra la contestation d’un groupe de défense des effeuilleuses
Radio-Canada
Les restrictions ontariennes contre la COVID-19 ont ciblé les effeuilleuses et violé leurs droits protégés par la Charte, arguera lundi un groupe de défense devant une cour.
La demande de révision judiciaire a été présentée la semaine dernière par Work Safe Twerk Safe. L'an dernier, le gouvernement ontarien avait ordonné la fermeture de tous les clubs de strip-tease en raison d'éclosions dans des établissements de ce type.
Ils ont pu rouvrir lors de la troisième étape du plan de réouverture présenté en juillet par le gouvernement ontarien, mais le groupe compte soutenir que les effeuilleuses ont été ciblées et même exclues, même après ces changements.
Selon le mémoire de Work Safe Twerk Safe, des accommodements ont été mis en place pour les propriétaires de club, mais pas pour les travailleuses qui n'ont même pas été consultées, comme cela s'est produit par le passé.
Il dit que la réglementation a affecté la liberté de parole et la liberté d'association des effeuilleuses.
Le groupe écrit que les intérêts économiques des propriétaires de club et des municipalités ont été favorisés au détriment de la santé et de la sûreté des effeuilleuses. Il demande aussi des dommages et intérêts.
L'Ontario veut que la Cour rejette la demande, disant que les mesures contestées ne sont plus en vigueur.