Une centaine de personnes marchent pour le climat à Rouyn-Noranda
Radio-Canada
Plus d'une centaine de personnes ont pris part à la marche pour le climat vendredi midi dans les rues de Rouyn-Noranda.
Les citoyens ont répondu à l'appel du Regroupement d'éducation populaire de l'Abitibi-Témiscamingue (REPAT), selon lequel l'urgence climatique requiert des actions drastiques et rapides de la part des différents paliers de gouvernement.
Près de deux ans après la marche pour le climat ayant rassemblé 500 000 personnes à Montréal, la co-coordonnatrice du REPAT, Laurie Paquin, rappelle que la pandémie n’a pas freiné les impacts des changements climatiques.
L’urgence est tout le temps là, pandémie ou non. Le GIECGroupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat a sorti son dernier rapport au mois d’août pour nous dire que les belles paroles n’ont plus leur place. On doit agir maintenant et collectivement. Les gestes individuels ne suffisent plus, il faut que nos gouvernements agissent, clame-t-elle.
Il faut qu’on arrête toutes les subventions directes ou indirectes aux énergies fossiles. Il faut qu’on reconnaisse et qu’on respecte la science, mais aussi les savoirs autochtones en matière d’environnement. Il faut que les pollueurs paient plus que leur juste part.
Les citoyens rencontrés lors de la marche étaient tous préoccupés pour l'avenir des générations futures et affirment que les gouvernements doivent prendre action rapidement afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Je suis ici pour ma fille, pour tous les jeunes enfants de la nouvelle génération. Je suis nouvellement retraité, alors je prends ce temps-là, que peut-être je n’aurais pas pu prendre avant, mais c’est important maintenant que je le fasse, explique Marc Garneau, enseignant à la retraite.