Un premier Bol d’Or en 12 ans pour les Volontaires
Radio-Canada
L'équipe de football des Volontaires du Cégep de Sherbrooke a remporté les grands honneurs de la division 2 du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ). Les joueurs ont eu raison des Nomades du Collège Montmorency par la marque de 28-14.
C'est avec le couteau entre les dents que les Volontaires se sont présentés à cette finale du Bol d'Or. Ils ont inscrit des points tôt dans le match et ont répondu aux attaques répétées des Nomades jusqu'à la toute fin, en route vers un premier titre en 12 ans.
Oui, c’était le Bol d’Or. Oui, on était stressés. Oui, il faisait froid et le terrain était glacé, mais je leur ai dit de se concentrer sur leur match, de placer leurs pieds pour les plaqués et de bien garder leur ballon, a confié l'entraîneur-chef des Volontaires, Jean-Philippe Gauthier.
« Le collège Montmorency avait de la pression sur ses épaules. L'équipe s'est rendue au Bol d’Or l’an passé. On s’est bien installés dans le match et on leur a montré qu’on était là pour jouer au football. »
La rencontre s'est d'ailleurs déroulée dans une ambiance des plus féériques, alors que de gros flocons tombaient sur le terrain. Une journée à l'image de la semaine de préparation des Sherbrookois, observe le pilote.
Les joueurs ont pelleté deux fois le terrain du Cégep de Sherbrooke cette semaine. Ils ont mis l’épaule à la roue pour arriver prêts. Finalement, hier, ça a été la plus belle journée de la semaine, avec un terrain gratté !
Jean-Philippe Gauthier a pris les commandes du programme de football du Cégep de Sherbrooke il y a six ans. Dès son arrivée, il a souhaité bâtir une culture gagnante au sein de l'organisation.
Les bons joueurs de football et les bons entraîneurs, c’est correct, mais quand tu es entouré de bonnes personnes, ça va vite, c’est facile et c’est plaisant. Le processus est excellent, mais même si c’est le cas, ça ne goûte pas bon quand tu n’as pas les résultats. La fierté, ça vient des efforts et des sacrifices.
« En ce moment, j’ai beaucoup de joueurs qui sont fiers et avec raison. J’ai aussi beaucoup d’entraîneurs qui sont fiers. Ils le méritent. »