Un match du Phoenix au profit de la Fondation du CHUS
Radio-Canada
Le Phoenix de Sherbrooke a dédié son match de dimanche à tous les enfants qui luttent contre le cancer. C’était aussi l’occasion pour la Fondation du CHUS d’amasser de l’argent afin de soutenir la recherche.
Une vidéo de la Fondation du CHUS a été présentée avant le match qui devait opposer le Phoenix à l’Armada de Blainville-Boisbriand. On pouvait y voir Grégory Lapointe, un Granbyen de 21 ans qui a vaincu son cancer.
Grégory Lapointe y raconte que la joie exprimée par les jeunes enfants en traitement de chimiothérapie l’a aidé à rester positif pendant son traitement. La vidéo présentée a servi d’hommage à Grégory et à tous les enfants qui souffrent d’un cancer.
Ça a été difficile. Par contre, Grégory a eu une attitude positive tout le long, explique la mère de Grégory Lapointe, Geneviève Monty. C'est très aidant pour les parents à partir de ce moment-là parce que lorsque l'enfant est positif, on n'a pas le choix de le suivre là-dedans.
Grégory a recommencé à jouer au hockey à l'Université St. Lawrence, aux États-Unis, et se porte très bien. Il faut faire confiance à la médecine, ça c'est certain, et on a des bons soins quand même au Québec. Au CHUS, à Fleurimont, on a eu des soins exceptionnels avec des médecins exceptionnels, assure Geneviève Monty.
C’est dans le but de poursuivre la recherche en oncopédiatrie que le Phoenix de Sherbrooke a permis à la Fondation du CHUS de vendre des billets et à une cinquantaine de jeunes afin qu'ils puissent assister au match.
Je trouve ça vraiment important de faire une journée spéciale pour eux afin qu'ils puissent sortir de la routine de l'hôpital et qu'ils puissent avoir une activité pour avoir du plaisir et souligner la joie de vivre, mentionne l’infirmière en oncopédiatrie Marianne Rodrigue.
« Plus on pourra faire avancer la recherche, moins on aura d'enfants qui viendront nous visiter. C'est important. La preuve, c'est que dans les années 1970, on sauvait très peu de patients. Maintenant, on en sauve 85 %. »
C’est impressionnant, a lancé Safia Leblanc, une patiente, en assurant qu’elle avait une grande confiance.