Un maire de la Montérégie poursuivi au civil pour une agression alléguée
TVA Nouvelles
L’ex-candidat conservateur de Saint-Jean et actuel maire de Saint-Sébastien, en Montérégie, fait l’objet d’une poursuite de près de 150 000 $ au civil pour une agression sexuelle qui serait survenue en 2020, selon ce qu’allègue la plaignante.
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Martin Thibert avait fait l’objet d’une enquête policière l’an dernier pour agression et voies de fait avec lésions. Aucune accusation criminelle n’a toutefois été retenue contre lui par le Directeur des poursuites criminelles et pénales au terme de cette enquête.
La plaignante dans cette affaire, Maggy Dupuis, s’est par la suite tournée vers la chambre civile de la Cour supérieure, a-t-on appris, pour réclamer des dommages à l’homme de 50 ans, avec qui elle entretenait une relation.
Lors d’un acte sexuel, en juin 2020, le défendeur l’aurait étranglée «à un point tel que celle-ci n’était plus capable de respirer», peut-on lire dans la requête introductive. Mme Dupuis, qui avait fait une sortie publique sur Facebook et dans nos pages en 2020, raconte dans les documents judiciaires avoir «craint pour sa vie».
La plaignante l’accuse aussi de lui avoir refilé une infection transmise sexuellement (ITS) ainsi qu’à son conjoint de l’époque par ricochet, Jonathan Fontaine, qui réclame pour sa part des dommages de 25 000 $ en lien avec toute cette affaire.
Furieux, ce dernier s’en serait pris au maire par la suite et c’est lui qui fait désormais face à des accusations de harcèlement criminel, menaces, intimidation et publication non consensuelle d’une image intime. M. Fontaine subira son procès en décembre.
Le maire Thibert reconnaît qu’il a eu une relation extraconjugale avec Mme Dupuis, mais il a toujours nié l’avoir agressée. Joint au téléphone hier, il a dit préparer sa riposte avec ses avocats et entend démontrer, rapports médicaux à l’appui, qu’il ne peut être à l’origine de la transmission d’une ITS.
«C’est complètement faux. Je n’ai jamais eu la chlamydia.» La plaignante dans cette affaire agit «par esprit de vengeance», selon lui.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».