Un gynéco aurait encore tenu des propos sexuels auprès d’une patiente
TVA Nouvelles
Un gynécologue de Montréal qui a déjà été radié deux ans pour des propos à connotation sexuelle aurait récidivé auprès d’une patiente en salle d’accouchement. Son ordre professionnel est tellement inquiet qu’on veut l’empêcher de pratiquer de façon urgente.
Fait rare, le syndic du Collège des médecins du Québec (CMQ) a ainsi déposé une requête hier exigeant la radiation provisoire immédiate du Dr Allan B. Climan, jusqu’à ce qu’une décision finale soit rendue dans ce nouveau dossier contre lui.
On lui reproche d’avoir tenu des propos à caractère sexuel auprès d’une patiente après un examen gynécologique dans une salle d’accouchement de l’Hôpital général juif, à Montréal, le 22 avril dernier.
Selon la plainte du syndic, le Dr Climan n’aurait pas averti sa patiente qu’il allait procéder à un toucher vaginal.
« Il a pris plus de temps que normalement requis » et « avait les yeux rivés sur les parties génitales de la patiente », lit-on.
Au moment où il a retiré ses doigts et ses gants, le docteur aurait conclu son examen en disant en anglais : « Merci pour le bon moment » (Thank you for the good time).
Le syndic reproche aussi au Dr Climan d’avoir fait un examen gynécologique à une patiente en plein travail, le 22 avril dernier à l’hôpital, sans qu’il soit accompagné d’une autre femme dans la pièce, comme le prévoit sa limitation de pratique depuis un an.
« À l’évidence, l’Intimé représente actuellement et pour le futur, un risque pour la protection du public », souligne le syndic, le Dr Nicolas Raymond, ajoutant que le Dr Climan « répète les mêmes comportements ».
Absent de l’audience hier, le Dr Climan conteste la requête en radiation, a fait savoir son avocate, Me Christine Kark. Or, le médecin s’est engagé à ne plus pratiquer dès aujourd’hui, en attendant la décision du Conseil de discipline.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».