Un groupe de travail formé pour rendre la côte du Cran plus sécuritaire
Radio-Canada
Un groupe de travail dont l’objectif sera de dénicher une solution visant à améliorer la sécurité dans le secteur de la côte du Cran, entre Roberval et Saint-Prime, voit le jour.
Le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) en a fait l’annonce jeudi, par voie de communiqué.
La côte du Cran, située sur la route 169, pose problème depuis de nombreuses années en raison de sa configuration. Elle a été le théâtre de plusieurs accidents.
Les recommandations de cette équipe, formée de membres du personnel du Ministère, de la MRC du Domaine-du-Roy, des municipalités de Saint-Prime et de Roberval, de même que de la communauté de Mashteuiatsh, sont attendues dans la prochaine année, peut-on lire dans le communiqué.
Des experts en sécurité du Ministère avaient déjà amorcé des travaux en lien avec la sécurité du secteur à l’automne 2022. L’équipe multidisciplinaire nouvellement mise en place viendra bonifier les démarches déjà entreprises.
La limite de vitesse avait aussi été abaissée à 80 km/h l’an dernier, en plus de l’ajout d’un radar pédagogique et de panneaux de signalisation.
« Les conclusions de ce groupe de travail viendront définir les besoins actuels et futurs dans ce secteur en prenant tout en considération afin que la solution proposée s’intègre harmonieusement avec les différentes composantes du milieu. »
La député caquiste de Roberval, Nancy Guillemette, s’est réjouie de la mise en place de l’équipe multidisciplinaire pour dénicher des solutions efficaces, au même titre que le préfet de la MRC du Domaine-du-Roy, Yanick Baillargeon.
La création de ce groupe de travail est une étape importante dans le dossier de la côte du Cran et nous nous en réjouissons. Je suis convaincu que les forces du milieu arriveront à trouver une solution durable et adaptée aux besoins. Je m’engage à tenir informés de façon régulière nos citoyens sur le suivi de ces travaux. Ce dossier s’éternise depuis trop longtemps et surtout, les victimes sont déjà trop nombreuses, a fait valoir le préfet, dans le même communiqué.
