Un film de Martin Rodolphe Villeneuve tourné dans la région avec Dino Tavarone
Radio-Canada
Les paysages de plusieurs municipalités de la région se retrouveront au grand écran alors que le cinéaste chicoutimien Martin Rodolphe Villeneuve mène en ce moment le tournage de son premier long métrage, intitulé De profundis.
Le tournage se déroule jusqu'au 11 mai et la sortie est prévue pour la fin de l'année 2023.
Le film met en vedette Réjean Lefrançois, Ève Gadouas et Dino Tavarone.
Ça se déroule dans une terre aride, avec un jeune aide-fermier qui contracte un mal séculaire [ndlr : très ancien]. Brièvement, ça parle de mon passé à la ferme. C'est aussi un hommage à mon père qui est décédé dans un accident de tracteur. C'est un drame, a raconté le cinéaste lors du passage de Radio-Canada sur le plateau de tournage.
Il s’agit du plus imposant projet de sa carrière.
Pour moi, c'est la première fois que je tourne avec cinq personnages, pour un film de 85 minutes, qui se rapproche de mon film Haut-fond Prince, ce film sur le phare près de Tadoussac, a-t-il chiffré. Ce film s’étalait sur 43 minutes, soit la moitié du projet en cours.
Pour donner vie à son scénario, le réalisateur compte sur une brillante distribution.
Je trouvais que son scénario était intéressant, j'aimais l'atmosphère qui s'en dégageait. C'est vraiment un film d'atmosphère pour moi. Il a une façon très à lui de décrire les paysages, a exprimé Ève Gadouas, qui a joué dans dans les films Polytechnique et L’Âge des ténèbres ainsi que dans L’Auberge du chien noir à la télévision.
Quand Martin m'a envoyé le scénario, je l'ai lu et en parcourant tous les détails qu'il avait mis dans chacune des scènes, on voyait clairement qu'il avait une vision précise de ce qu'il voulait, avec un ton précis. On a beaucoup travaillé ce texte-là pour le peaufiner, ça a été un travail d'orfèvre, et ça c'est quelque chose de trippant pour un acteur, a ajouté Xavier Huard qui faisait aussi partie de la distribution de L’Auberge du chien noir.