Transport scolaire : rien n’est réglé dans le Grand Montréal
Radio-Canada
Des transporteurs d'autobus scolaires et de berlines de la région de Montréal, des Laurentides et de la Montérégie refusent de signer leurs contrats avec les centres de services scolaires malgré l'entente conclue vendredi entre Québec et la Fédération des transporteurs par autobus (FTA).
Vendredi, le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge, se targuait pourtant d'avoir conclu une entente répondant à plusieurs attentes des transporteurs scolaires.
Lundi soir, une note interne envoyée à 17 h 58 aux directions d'écoles du Centre de services scolaires de Montréal (CSSDM), dont Radio-Canada a obtenu copie, les prévient que les parents devront mettre en place en plan B pour la rentrée scolaire.
Environ 6700 élèves sur l'île de Montréal bénéficient de services d'autobus scolaires et de berlines (destinées aux enfants avec un handicap ou ayant des défis particuliers).
C'était maladroit et malhonnête de lancer en grande pompe que tout était réglé quand ce n'est tout simplement pas vrai, indique Josée Dubé, présidente du Secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (CSN).
Ce n'est pas réglé à Montréal, ni sur la Rive-Sud, ni sur la Rive-Nord. Au Centre de services scolaire des Samares par exemple, les transporteurs Gil-Ber Autobus et Le Groupe Gaudreault refusent de signer, précise-t-elle.
La CSN représente environ 3000 des 10 000 conducteurs et conductrices d'autobus scolaires et de berlines au Québec.
Il a été impossible lundi soir, d'obtenir une réaction du cabinet du ministre de l'Éducation, de la Fédération des transporteurs par autobus (FTA) et du CSSDM.
Sur son site Internet, en soirée, le CSSDM a toutefois publié un message aux parents assurant travailler sans relâche pour en arriver à un règlement.