Toronto doit faire plus pour atteindre ses cibles de réduction de gaz à effet de serre
Radio-Canada
Des environnementalistes torontois suivent avec intérêt la conférence de Glasgow sur les changements climatiques qui s’est ouverte dimanche. Ils considèrent que la métropole canadienne doit s’activer si elle veut atteindre ses objectifs de réduction des gaz à effet de serre.
La COP26 est vue comme le sommet de la dernière chance pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C.
Julia Langer, PDG de l’agence régionale The Atmospheric Fund, explique que les cibles mondiales sur lesquelles les dirigeants s’entendent au sommet donnent le ton. Les villes jouent ensuite un rôle clé dans l’atteinte de ces objectifs et doivent poser des gestes concrets.
Toronto n’est pas sur la bonne voie pour atteindre ses cibles pour 2030 et 2050 , selon Mme Langer.
En 2017, la Ville s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 65 % d’ici 2030 (par rapport au niveau de 1990) et à attendre la carboneutralité d’ici 2050.
Nous devrions être en train de réduire considérablement nos émissions , affirme-t-elle, mais nous sommes plutôt sur une sorte de plateau.
Gideon Forman, analyste des politiques de la Fondation David Suzuki, constate que la grande région de Toronto subit déjà les conséquences du réchauffement de la planète.