Sondage Léger: Legault domine malgré une faille
TVA Nouvelles
Les Québécois jugent sévèrement la gestion de la pandémie dans les CHSLD par le gouvernement Legault, mais ils ne lui en tiennent pas rigueur pour le moment, démontre un nouveau sondage Léger.
Depuis deux semaines, les partis d’oppositions croient avoir trouvé une faille dans l’armure du gouvernement caquiste : à chaque période de questions, celui-ci est talonné sur l’hécatombe causée par la première vague de COVID-19 dans les CHSLD.
En effet, un sondage Léger mené la fin de semaine dernière* démontre que 60 % des Québécois sont insatisfaits de la gestion de la pandémie dans les CHSLD et les résidences pour personnes âgées.
Mais les attaques répétées des partis d’opposition, alimentées par les révélations de la protectrice du citoyen et de la coroner Géhane Kamel, n’ont pas encore entamé le capital de sympathie de la CAQ. Le parti de François Legault domine toujours largement avec 46 % des intentions de vote.
« Ça prend énormément de temps pour que les intentions de vote bougent, parce que [ça relève] d’une multitude de raisons et que l’électeur n’est pas encore prêt à voter », note le sondeur Jean-Marc Léger.
D’ailleurs, les troupes caquistes ont clairement repris le dessus depuis le printemps 2020, aux yeux des électeurs : la gestion générale de la pandémie reçoit l’approbation de 73 % des répondants. « C’est un taux extrêmement élevé. C’est le plus élevé au Canada », dit M. Léger.
De façon générale, les enjeux entourant la santé constituent le talon d’Achille de ce gouvernement. Seuls 42 % des Québécois estiment qu’il fait un bon travail dans la gestion du réseau de la santé. De la même façon, les conditions de vie des aînés (32 %) et l’accès à un médecin de famille (31 %) obtiennent les plus bas taux d’approbation des électeurs.
« S’il fallait que l’agenda de la prochaine année porte sur la santé, le gouvernement serait plus sur la défensive », explique le président de la firme Léger.
Pour les partis d’opposition, toutefois, les bonnes nouvelles s’arrêtent ici. Le parti au pouvoir accuse une légère baisse de 3 % depuis un an et les autres formations ne peuvent que batailler pour le 2e rang.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».