Sanimax déboutée en cour, la Ville satisfaite
TVA Nouvelles
La Cour supérieure a reconnu la culpabilité de l’entreprise Sanimax, qui faisait appel de deux jugements la condamnant pour avoir pollué l’air et l’eau aux alentours de son usine, dans le secteur de Rivière-des-Prairies.
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«L'entreprise doit en prendre acte et enfin agir pour redonner leur qualité de vie aux quartiers environnants. J'espère que l'entreprise prendra ses responsabilités, une fois pour toutes, sans quoi nous continuerons de la talonner sans relâche jusqu'à ce qu'elle se conforme», a réagi mardi matin, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, par communiqué.
Sanimax est spécialisée dans la récupération d’animaux de ferme morts, d’huile de cuisson usée ou de peaux et de matières organiques. Or, les citoyens du secteur se plaignent depuis des années des odeurs nauséabondes qui nuisent à leur qualité de vie.
Des incidents où des camions ont renversé des carcasses sur les routes n’ont rien fait pour améliorer l’humeur des résidents du coin.
Dans son jugement, le tribunal reconnaît que les odeurs sont un agent polluant en soi et qu'il est légitime de vouloir les mesurer et les contrôler.
«Les citoyens de Rivière-des-Prairies ont de quoi se réjouir de ces jugements qui sont sans équivoque. Ces jugements nous donnent des outils supplémentaires pour leur donner la qualité de vie à laquelle ils sont en droit de s'attendre», a pour sa part déclaré Caroline Bourgeois, mairesse de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies – Pointe-aux-Trembles.
L’entente passerelle qui a été conclue jeudi soir entre le gouvernement et la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) stipule que la prime offerte aux docteurs qui prendront des patients via le guichet d’accès à la première ligne (GAP) passera de 120 $ à 100 $, selon de nouvelles informations dévoilées vendredi.
Sébastien Boulanger-Dorval, arrêté jeudi pour le vol de données personnelles des clients de Desjardins, a avoué dès le 27 mai 2019 à ses patrons qu’il avait vendu des infos confidentielles. Lors d’une rencontre avec ses supérieurs, il a expliqué avoir vendu des données «depuis 15 mois à raison d’environ une vente tous les deux-trois mois», apprend-on dans des documents d’enquête policière que nous avons consultés. À ce moment, Desjardins venait de saisir son ordinateur, son téléphone cellulaire, un disque dur et plusieurs clés USB.