Retour en classe: «Très peu, ou pas» de bris de services, dit Roberge
TVA Nouvelles
À l’exception de quelques cas «à la marge», «très peu ou pas» de bris de services ont été enregistrés dans le réseau scolaire une semaine après le retour en classe des élèves, a indiqué le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge.
En conférence de presse, lundi, pour annoncer de nouvelles mesures pour combler la pénurie de main-d’œuvre en éducation, le ministre a commenté la situation du réseau scolaire, une semaine après la reprise des cours au primaire et au secondaire.
«Ce qu’on me dit, c’est que 100 % de nos classes sont ouvertes», a-t-il indiqué en précisant toutefois que cette information était collectée «par coup de sonde» et que des exceptions pouvaient donc exister.
Compte tenu de la situation sanitaire toujours tendue, il s’agit d’un «beau succès», a souligné le ministre qui continue de conjuguer «optimisme et vigilance».
Quelques parents ont dû se présenter en classe pour faire de la surveillance, comme Québec l’avait autorisé, mais dans ces rares cas, les professeurs étaient malgré tout présents de façon virtuelle afin d’enseigner aux enfants.
Québec travaille toujours à collecter le nombre d’élèves absents des classes en raison de la COVID-19 et devrait l’annoncer «sous peu», a précisé Jean-François Roberge.
Aux parents inquiets de l’absence de données sur le nombre d’élèves infectées dans les classes, il rappelle les nouvelles règles établies en collaboration avec la santé publique.
«La nouvelle façon de gérer la COVID, c’est de voir si, à la maison, des gens sont positifs, et peuvent justifier qu’on soit en retrait, mais le fait qu’il y ait des cas ou des retraits dans la classe, ça ne justifie pas de garder son enfant à la maison», a-t-il expliqué.