Rattraper le retard pandémique de la vaccination préscolaire
Radio-Canada
La vaccination préscolaire pour les 4 à 9 ans a été ralentie par la pandémie. Le CIUSSS de la Capitale-Nationale va donc entamer un blitz de vaccination les trois premières fins de semaine du mois de juin. Près de 2200 enfants pourront mettre à jour leur carnet de vaccination.
La pandémie a mobilisé un nombre considérable de ressources humaines, notamment dans les hôpitaux, les CHSLDCentre d'hébergement et de soins de longue durée et les centres de vaccination. Résultat : plusieurs infirmières travaillant en milieu scolaire ou dans les CLSCCentre local de services communautaires n’ont pas pu administrer les doses de vaccins pour des maladies comme la coqueluche ou la varicelle.
Le CIUSSSCentre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale offre la possibilité à 2200 jeunes de mettre à jour leur carnet de vaccination les trois premières fins de semaine du mois de juin à la clinique de vaccination du Port de Québec. Pour l’instant, 80 % des rendez-vous ont trouvé preneur.
Pour les parents incertains de la mise à jour des vaccins pour leurs enfants, le CIUSSSCentre intégré universitaire de santé et de services sociaux conseille de prendre rendez-vous quand même.
L’infirmière au centre de vaccination va valider tout le carnet de vaccination, explique la responsable de la campagne, Patricia McKinnon. Elle va s’assurer que si le jeune est là pour le tétanos, il va pouvoir aussi recevoir d’autres vaccins si certains ont été oubliés.
« On donne vraiment les vaccins qui sont en lien avec les 4 à 9 ans. »
Les parents peuvent prendre rendez-vous à partir du site web de la Capitale-Nationale. Les rendez-vous seront confirmés sur le portail ClicSanté.
La pédiatre Valérie Labbé recommande aux parents de prendre rendez-vous pour s’assurer que le statut vaccinal de leur enfant est à jour.
On a des enfants qui n’ont pas été vaccinés et qui, malheureusement, vont avoir une infection qui aurait pu être prévenue et ils vont être très malades. Je pense entre autres au pneumocoque, explique la pédiatre.