Réfugiés ukrainiens : les défis de l’installation
Radio-Canada
Liliia Ozhynska est arrivée à Windsor le 9 avril avec Yaroslav, son fils de deux ans, en provenance de l’Ukraine après avoir transité par l’Allemagne.
Elle a quitté son pays après qu’il ait été envahi par la Russie. Si elle a choisi le Canada, plus précisément Windsor pour échapper à la guerre, c’est parce que la mère de son père y vit.
Elle souhaite rentrer en Ukraine dès la fin de la guerre. En attendant, elle ne peut rien faire d’autre que s’occuper de son fils.
En ce moment, je ne fais rien. Je ne sais pas quoi faire. C’est une nouvelle vie. J’ai un époux, mais il est si loin. Je suis seule avec mon fils et je ne sais pas quoi faire ici, explique-t-elle.
« [Mon fils] ne peut pas fréquenter la garderie parce que ça coûte très cher, et donc je ne peux pas travailler. »
Je veux voir mon mari et mes parents [qui sont en Ukraine] parce que c’est vraiment très difficile d'être seule, indique-t-elle.
Mme Ozhynska affirme que son mari lui a demandé de quitter l’Ukraine. Elle n’a accepté de le faire que pour le bien-être de son fils.
Les gens veulent rester en Ukraine. Je serais restée si je n’avais pas eu d’enfants. Mais [la vie de mon fils] est importante pour nous. Et mon mari m’a dit que je devais partir parce que la situation n’était pas normale. Il y avait ces explosions, précise-t-elle.
« [Les explosions] étaient très effrayantes, [mon fils] était très effrayé. Il criait et pleurait tout le temps. Je ne veux pas que mon fils ait des problèmes de santé mentale. »