Québec présente son nouveau plan de lutte à l’itinérance
TVA Nouvelles
Le gouvernement Legault a dévoilé lundi sa nouvelle stratégie pour lutter contre l’itinérance qui s’accompagne d’investissements totalisant 280 millions $ sur cinq ans.
Parmi les mesures qui seront mises en place, 77 millions $ seront consacrés à stabiliser la situation résidentielle des personnes en situation d’itinérance ou à risque de le devenir.
Écoutez l'entrevue de Richard Martineau avec Mathieu Frappier, coordonnateur du Réseau des organismes et intervenants en itinérance de Laval sur QUB radio:
Plus de 53 millions $ seront aussi destinés à assurer l’ensemble du continuum d’hébergement d’urgence et de transition et 40 millions $ à rehausser le continuum de services en dépendance pour les personnes en situation d’itinérance.
«Dans le contexte de la pandémie, on constate une hausse et une complexification de différentes problématiques, dont l’itinérance. Je suis très fier de ce plan d’action qui propose des mesures concrètes pour offrir des services d’accompagnement aux personnes en situation d’itinérance ou à risque de le devenir, et qui répondent véritablement à leurs besoins, notamment en matière de logement», a indiqué le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, par voie de communiqué.
Le dernier Plan d'action interministériel en itinérance est échu depuis 2020. À l’origine, le plan présenté lundi devait être dévoilé en décembre dernier, avant d’être reporté au début de l’été, puis finalement à l’automne.
Du côté des candidats à la Ville de Montréal, la nouvelle a été bien accueillie.
«Le plan annoncé aujourd’hui par Québec est un engagement fort sur l’importance qui est donnée à l’itinérance et aux nouveaux besoins post-pandémiques. Ensemble Montréal s’accorde entièrement pour dire que la collaboration est la clé du succès», a fait savoir le porte-parole en matière d'itinérance d'Ensemble Montréal, Benoit Langevin.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».