Procès de Carl Girouard: les deux victimes n’ont eu aucune chance
TVA Nouvelles
Le rapport de la pathologiste judiciaire qui a fait l’autopsie des deux victimes de l’assaillant du Vieux-Québec a permis au jury de comprendre à quel point l’accusé s’est acharné sur François Duchesne et Suzanne Clermont qui n’ont eu aucune chance.
• À lire aussi: Un suspect qui refuse de parler: Carl Girouard n’a dit qu’une phrase en 5h30 d’interrogatoire
• À lire aussi: «Est-ce qu’il va m’achever là?»: une première victime de l'attaque de l'Halloween témoigne au procès
• À lire aussi: Attaque de l'Halloween: le procès de l'accusé ajourné jusqu’à mardi
Comme dernier témoin de la Couronne, la pathologiste judiciaire Dre Caroline Tanguay est venue présenter en détail les rapports des autopsies qu’elle a faites sur les deux victimes dans les jours suivants le 31 octobre 2020. Un résumé très graphie et difficile à entendre.
La Dre Tanguay a d’abord expliqué que les plaies étaient numérotées de façon anatomique et donc que son travail ne permettait pas de présenter les blessures en ordre chronologique. Au total, huit passages de l’arme dans le corps de François Duchesne ont été enregistrés, dont plusieurs d’entre elles traversaient le corps.
Au total, 13 plaies piquantes et tranchantes faites par le sabre de 77 cm de long ont été observées par la pathologiste. L’experte a aussi fait remarquer que l’homme de 56 ans ne présentait aucune plaie aux membres supérieures. «Il n’y a pas de plaie de défense», a ainsi estimé Dre Tanguay.
La première victime de Carl Girouard est donc décédée d’un polytraumatisme par arme piquante et tranchante. «Toutes les plaies atteignent des structures très importantes», explique la pathologiste.
L’autopsie de Suzanne Clermont qui ne mesurait que 4 pieds 11 et pesait 93 livres a démontré que l’accusé s’est littéralement acharné sur son visage. Pas moins de neuf plaies majeures dont plusieurs mortelles ont été analysées par Dre Tanguay.