Policière blessée par balle en Beauce: une contre-expertise demandée
TVA Nouvelles
L’individu accusé d'être à l’origine de la chasse à l’homme qui est survenue à la mi-août à Saint-Georges, en Beauce, et qui s’est conclue lorsqu’une policière a été atteinte par un projectile serait «criminellement responsable».
C’est la conclusion à laquelle sont arrivés les agents qui ont évalué Marco Rodrigue, 54 ans, accusé d’avoir fait feu sur la policière Catherine Giroux, une mère de famille de 40 ans rattachée au poste de la SQ de Sainte-Marie.
Me Jérôme S. Tremblay, l’avocat qui représente Rodrigue, a toutefois émis plusieurs réserves devant cette conclusion, mentionnant à la cour que, pour lui, il restait «plusieurs zones nébuleuses».
Selon ce qu’il a dit, son client ne semble toujours pas saisir tous les aspects des accusations portées contre lui et répète souvent qu’au moment des événements, il se sentait «menacé par les policiers» et était «convaincu que ces derniers étaient là pour le tuer».
Pour toutes ces raisons, Me Tremblay a demandé au juge Alain Morand la possibilité, pour la défense, de produire une contre-expertise, ce qui a été accordé.
Rodrigue sera donc ramené devant la cour à la fin du mois de novembre pour que l'on fasse état de l’avancement du dossier.
Rappelons que l’homme de Saint-Zacharie, bien connu des services policiers, a été arrêté à la mi-août après une chasse à l’homme de plus de 13 heures menée par le groupe tactique d’intervention sur le boulevard Lacroix, à Saint-Georges, alors qu’il avait en sa possession deux armes de chasse chargées.
En septembre 2020, l’homme avait plaidé coupable à deux accusations de même nature, soit usage négligent d’une arme à feu et possession d’une arme à feu prohibée ou à autorisation restreinte. Il avait par la suite été absous inconditionnellement.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».