Plus fréquents, plus violents: le Brésil face au défi des événements climatiques extrêmes
TVA Nouvelles
Inondations historiques, feux de forêt d'un niveau record, vagues de chaleur sans précédent, sécheresse: les événements climatiques extrêmes s'enchaînent au Brésil et, préviennent les experts, se feront encore plus fréquents et intenses à l'avenir.
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Avec une centaine de morts et des infrastructures gravement atteintes, les pluies torrentielles tombées la semaine dernière sur le Rio Grande do Sul sont déjà la pire catastrophe naturelle de l'histoire de cet important État agricole du Sud brésilien.
Mais ce désastre n'est que le dernier parmi ceux qui ont frappé récemment ce pays aux dimensions continentales.
L'an dernier, le Brésil a été le théâtre de 1 161 catastrophes naturelles de natures et de dimensions variées, un record depuis le début des relevés en 2011, selon le Centre national de surveillance et d'alerte des catastrophes naturelles (Cemaden).
Sa géographie explique en partie cette vulnérabilité, avec des régions exposées aux inondations au sud et d'autres plus sèches comme la zone semi-aride à l'est. Autre facteur de poids: le phénomène météorologique naturel El Niño.
Comme Ivan, 37 ans, nombre de Russes opposés au Kremlin et réfugiés en Géorgie observent avec envie les manifestations que suscite depuis des semaines dans ce pays une loi censée lutter ici aussi contre «l'influence étrangère», mais disent leur inquiétude de voir se répéter un scénario d'usure qu'ils ont vécu chez eux.
Fils d'un mineur de charbon, Lai Ching-te prêtera serment en tant que président de Taïwan lundi et il lui reviendra alors de prendre en charge les relations avec la Chine, en proie à une rupture de plus en plus profonde à mesure que Pékin accroît sa pression militaire et diplomatique sur l'île autonome.