Plus de départs que d’embauches au CISSS de la Côte-Nord
Radio-Canada
Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord a enregistré plus de départs que d'embauches au cours de l'année 2021-2022. Plus de 930 personnes ont quitté leur emploi, tandis que 879 embauches ont été faites. Environ 125 postes sont toujours vacants au sein du CISSS de la région.
Sa directrice générale, Manon Asselin, croit que ce solde pourra être amélioré l’an prochain avec le recrutement étranger, les formations accélérées du personnel et les campagnes de recrutement, notamment.
Il y a une série de raisons pour lesquelles on est en négatif cette année. Mais pour l’an prochain, on essaie [de miser sur] les nouveaux efforts de recrutement qu’on a faits, soutient Manon Asselin.
On a quand même beaucoup de départs à la retraite et on va en avoir encore beaucoup l’an prochain, explique la directrice générale.
Manon Asselin note par ailleurs que son organisation a dû faire davantage appel aux agences de main-d'œuvre indépendante par rapport à l'année précédente, et ce, dans certains types d’emplois.
Le taux de main-d'œuvre indépendante représente 18,6 % alors que l’année dernière ce taux était plutôt de 13,3 %. La moitié des préposés aux bénéficiaires sont issus d’agences privées, alors que c’est un peu plus du quart pour les infirmières et les infirmières auxiliaires.
Lors de l’assemblée publique annuelle du CISSS de la Côte-Nord, mardi soir, le conseil d’administration a également annoncé l’avancement d’un projet-pilote commandé par le ministère de la Santé pour améliorer les services en santé aux anglophones et aux communautés autochtones.
L’Hôpital de Sept-Îles sera doté de pictogrammes pour que les différentes minorités linguistiques puissent s’orienter plus facilement dans l’établissement. Les employés bilingues sont aussi identifiés avec une carte d'identité jaune.
Par ailleurs, le nombre de signalements traités est passé de 3862 situations en 2020-2021 à 4479 en 2021-2022. Cette augmentation de près de 14 % est attribuable notamment à une diminution des signalements au début de la pandémie. Tout comme l’année dernière, c’est environ le quart des signalements qui ont été retenus pour évaluation.