Perfluorés dans l'eau : l'exemple de Val-d'Or
Radio-Canada
En janvier dernier, le puits d'appoint de la Ville a été fermé après que d'importantes concentrations de PFAS y aient été constatées. Le puits principal, qui demeure en fonction, affiche un taux légèrement supérieur à la norme projetée par Santé Canada.
Même si la Ville de Val-d'Or demeure rassurante sur la qualité de son eau, le conseiller municipal pour les dossiers d'environnement, Benjamin Turcotte, confirme que des investigations sont en cours.
Nos équipes s'affairent présentement à trouver ces causes. On a plusieurs mandats qui ont été donnés à des firmes, comme une firme spécialisée en eau, pour justement trouver le panache autour de la ville, le panache des contaminants, et aussi des possibles sources de contamination. C'est sûr qu'on a des hypothèses, mais il est encore trop tôt pour les aborder, mentionne-t-il.
La Ville a aussi mandaté le chercheur Benoît Barbeau, de l'école Polytechnique, pour trouver des solutions afin de mieux filtrer ces contaminants qu'on dit éternels.
Un des gros problèmes des perfluorés, c'est que ça se traite très difficilement, voire absolument pas. Donc, on est avec lui [Benoît Barbeau], un spécialiste, pour voir comment on pourrait traiter notre eau au puits principal afin de l'amener sous la norme projetée de Santé Canada dans le futur, indique Benjamin Turcotte.
- Avec la collaboration de Marc-André Landry