Pavillon des Augustines : la FIQ n’a pas senti d'écoute de la part du CIUSSS
Radio-Canada
Les travailleuses de la santé de l’unité d’hébergement temporaire située dans le pavillon des Augustines, près de l’hôpital de Chicoutimi, n’ont pas senti une volonté du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de changer la situation, selon le Syndicat des professionnelles en soins de la région.
Des rencontres ont eu lieu jeudi, alors que le personnel avait rapporté plusieurs situations problématiques au sein de l’unité d’hébergement aménagée en janvier et qui accueille 26 patients.
Le syndicat, affilié à la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), dénonçait mercredi le manque de personnel dans l’unité et l’aménagement des lieux qui complique le travail des employés. Dans la nuit de mardi à mercredi, des patients n’ont pu être changés en raison du manque de personnel, déplorait la Fédération interprofessionnelle de la santé du QuébecFIQ.
L’organisation syndicale a reçu vendredi plusieurs appels de rétroaction de travailleuses qui affirmaient être découragées par la rencontre de la veille et sentir une minimisation de ce qu’elles rapportaient, indique la présidente du syndicat régional, Julie Boivin.
L’impression qu’elles ont eue, c’est qu’elles ont seulement été entendues pendant les rencontres. Elles n’ont pas senti vraiment être comprises et avoir de l’employeur une volonté d’améliorer la situation, a-t-elle déploré.
Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociauxCIUSSS a indiqué de son côté vendredi être en mode recensement des commentaires et pistes de solutions.
Une rencontre de suivi est prévue lundi avec les ressources humaines afin de voir ce qui peut être fait, a indiqué Amélie Gourde, porte-parole de l’organisation.
Mercredi, le Centre intégré universitaire de santé et de services sociauxCIUSSS avait indiqué que le ratio du nombre d’intervenants par rapport au nombre de patients était respecté. Il est prévu que l’unité temporaire demeure ouverte jusqu’au printemps.
La fin de semaine s’annonce encore malheureusement difficile dans l’unité temporaire, selon Julie Boivin. La représentante syndicale s’attend à ce que les services aux patients soient affectés en raison du plan de contingence mis en place.